Avec vue sur la piste, par la 27e promotion du CNAC

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  • Mise en piste Alain Reynaud. Avec Avec Anaïs Albisetti (main à main-voltigeuse), Florian Bessin (bascule coréenne), Vincent Brière (main à main-porteur), Simon Cheype (bascule coréenne), Gabi Chitescu (cadre aérien-voltigeuse), Pedro Consciencia (main à main-porteur), Antoine Cousty (bascule coréenne), Garance Hubert Samson (cadre aérien-porteuse), Cathrine Lunsgaard Nielsen (mât chinois), Hugo Moriceau (bascule coréenne), Lluna Pi (bascule coréenne), Dimitri Rizzello (sangles), Catarina Rosa Dias (mât chinois), Lucie Roux (cadre aérien-porteuse), Lucas Struna (mât indien), Voleak Ung (main à main-voltigeuse) et Léa Verhille (cadre aérien-voltigeuse).
  • Spectacle vu le 27 janvier 2016 à

Chaque année, la nouvelle promotion du Centre National des Arts du Cirque (CNAC) présente son show de fin d’études à l’espace Chapiteaux de la Villette. « Avec vue sur la piste », le spectacle de la 27e promotion à l’affiche depuis la fin janvier 2016, a le goût de l’époque : une esthétique à l’arrache et pluridisciplinaire, des chorégraphies, de l’acrobatie, mais aussi des paroles et du son, chaque artiste jouant d’un instrument et formant un orchestre street funk. Surtout, ce sont les voltigeurs et les trapézistes qui impressionnent, avec leurs trajectoires aériennes qui s’entrecroisent subtilement.

« Avec vue sur la piste » est aussi un show polyglotte, tout comme les origines des artistes : on entend de l’anglais, du français avec l’accent québécois, de l’espagnol, c’est rythmé, accéléré ou ralenti, pétri de danger et d’humour. Certains plongent dans le vide, un couple évolue en porté acrobatique, une fléchette se fige sur une pomme posée sur une tête, celui-là joue de la flûte avec le nez, on sort le trampoline et on se projette, voici les propulseurs, toujours plus haut, toujours plus fort… Main à main, sangles, mât chinois et indien, bascule coréenne, cadre aérien, roue Cyr permettent de varier les plaisirs.

La scénographie est belle, des néons bleus en suspension, l’espace aménagé, avec ce petit salon en hauteur où l’on atterrit après un saut, les costumes sont bariolés, un gars est mis au pilori, l’autre s’empale sur un mas, c’est dynamique, violent, comique jusqu’à la confusion des genres, les hommes en robe et les femmes vêtues comme des hommes qui s’embrassent, s’étreignent…

Dans le genre aérien, ce spectacle est évidemment moins abouti que celui de la compagnie XY vu sous le même chapiteau deux mois auparavant. Mais il foisonne de l’énergie et des défauts d’une jeunesse effrontée, que rien n’arrête.

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  1. Pingback: Vanavara - Spectacle de fin d'études de la 28e promotion du CNAC - CRITICOMIQUE

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