Anido Mirolo, Un moment de liberté (II)

    Il rôde encore
    Mais cela toucherait à sa fin ?
    Il attend les imprudents
    Qui en ont assez de se cacher
    Il veut les frapper
    Se livrant inconsciemment à lui
    En franchissant les barrières
    Ses frontières qui limitent le danger !
    Ce sont des faibles
    Des proies faciles
    Mais pourquoi faudrait-il les éliminer ?
    Il ne fait pas de détail
    Pas de discrimination de races ni de couleur
    Tout est bon
    Dès lors qu’il frappe
    Il n’a pas été éduqué
    Il est venu de je ne sais où
    De l’autre bout du monde
    Traversant les Continents
    Porté par ses victimes
    Ses soldats obéissants
    Qui se mirent aussi à frapper
    Sans discernement, bien éduqués
    De victimes en victimes
    Il prit de l’importance
    Jamais assez toujours plus
    Semant peur et misère
    Voulant laisser sa trace pour l’éternité.
    Coronavirus il se nomme
    Invisible mais combien présent
    Il est nôtre ennemi qu’il nous faut terrasser.
    Il faudrait une arme aussi invisible
    Pour qu’il ne puisse l’esquiver
    Nous avons des choses
    Mais elles sont controversées
    Pas de preuves formelles d’efficacité
    Pour les instances médicales
    C’est à celui qui le trouvera le premier
    Qui aura la gloire pour l’éternité !

    Ce poème fait partie des 23 contributions reçues mercredi 20 mai 2020, à l’occasion de la 3e scène confinée du Chat Noir (dont le compte-rendu est à lire ici).

    Leave a Reply

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    *

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.