Marie-Lou Leghima, Coupe de rose

     

    Je me trouvais ici sur le chemin de ta voix
    Tu n’y étais pas encore, tu faisais le mort
    Alors je m’endors

    La détresse, des tresses de fleurs
    Mon cœur effleure la teneur en sueur
    Du ciel de sel
    La nuit bleue

    Condamnée que tu étais face au temps mauvais
    Les nuits étoilées se conservaient
    Alors que les jours s’effilaient
    Je m’inquiétais, les autres se lamentaient

    La pluie battante des condamnés
    Face à ce mur argenté
    Leur donne le pouvoir
    L’effet es(t)compté

    Mais certains n’ont pas pu se relever
    Comme toi qui t’es noyée

    Konk-Kerne, je te conquiers
    Et je m’énerve, face à cet écart du couloir

    Tregon, je te connais
    Et j’déconne pas, la rose éclora-a

    Ce poème fait partie des 23 contributions reçues mercredi 20 mai 2020, à l’occasion de la 3e scène confinée du Chat Noir (dont le compte-rendu est à lire ici).

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