Matthieu Dolivet, Jeu

    Aux destins enlacés dansant toutes les journées
    Si souvent éloignés de nos Réalités
    Rêves par-dessus les toits, étoiles dans nos bras
    L’ombre se fait lumière mais Je ne la vois pas

    La nuit nous donnera les meilleurs lendemains
    Perméables instincts qui tiendraient dans nos mains
    Je veux, Je ne veux pas, mais l’Âme ? Je ne sais pas
    En silence Elle observe l’ensemble de nos pas

    La pluie enrobe pourtant encore des miradors
    A nouveau du décor, l’Oeuvre se fait un corps
    Mais au moment choisi alors que sonne l’heure
    Je se réveillera et reçoit la Lueur

    Comme l’aube est cachée sous les terres arables
    La rosée réjouie de perler le Chemin
    Elle attend désormais la venue de sa fable
    Mûre de patience et Moi, graine de destin

    * * *

    Ce texte fait partie des 29 poèmes reçus mercredi 25 mars 2020, lors de la première scène confinée du Chat Noir. Retrouvez les autres dans le compte-rendu de cette restitution virtuelle.

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