Réversible, par Les 7 doigts de la main

Collectif fondé en 2002 sous l’impulsion de sept circassiens notamment issus du Cirque du Soleil et du Cirque Eloize, Les 7 doigts de la main constituent une des troupes les plus productives du cirque contemporain. Ils présentent leur nouvelle création, Réversible, dans un Bataclan reconfiguré, ménageant une très grande profondeur de scène, avec un public réduit à quelques 300 spectateurs (au lieu des 1500 qu’il peut contenir).

Ils sont huit sur scène (soit un doigt de plus à cette main) pour incarner ce spectacle sur le thème des générations qui fait appel au cirque et à la danse. Que serait mon grand-père ou ma grand-mère à mon âge, se demandent les artistes. On retrouve les classiques du cirque revisités au goût du jour : portés, sauts, trampoline, bascule, mas chinois, cerceaux, rubans et corde, avec des skates et des casquettes de baseball pour le côté street. Mais on ne comprend pas toujours comment ces performances chorégraphiques racontent l’histoire des grands-parents.

La scénographie est très inventive, faite de panneaux mobiles figurant des façades de maisons, vues de l’intérieur ou de l’extérieur. Ce décor changeant sert de support d’escalade et de sauts. Ils dansent entre les portes qui claquent, plongent dans les lucarnes, jonglent avec des casquettes, tous animés d’un mouvement perpétuel, inventif et tempétueux. Cette chorégraphie aérienne se place sur une sono 90’s qui fait résonner sa réverb’.

Bref, ces jeunes circassiens excellent à transmettre une énergie vitale et actuelle, jusqu’à un tableau final qui semble un hommage aux victimes du 13 novembre.

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