Voici les 23 poèmes de la 3e scène virtuelle du Chat noir

  • Article publié le 28 mai 2020

Après une deuxième scène virtuelle à laquelle avaient participé des lycéens, 23 poètes nous ont envoyé leurs productions le 20 mai 2020. Cette 3e scène virtuelle du Chat noir s’accompagnait d’un live où de nouveaux participants ont performé en direct.

 

Le soir du 20 mai 2020, 23 contributions nous sont parvenues pour honorer la 3e scène virtuelle du Chat noir. Si notre live était marqué par quelques désagréments (problèmes d’image, de son, décalages temporels entre Romain et moi), trois nouvelles figures y participaient, Nen Terrien auteur d’une super impro, Massine Jade Kelaï et le vétéran Tsu MC, en plus des performances de Elodie MarieTonton Humanis et Marie-Lou Leghima.

A l’issue d’une semaine de votes sur facebook, les internautes ont pu ‘liker’ les productions qui leur paraissaient les plus réussies, touchantes ou sensibles sur la page du site. Ces votes ont favorisé des genres plutôt originaux : du stand-up, du rap et des aphorismes.

Les trois contributions les plus plébiscitées sont celles de Kerim Abbas (pour son stand-up du confinement à l’ère du ramadan), Don Lord (pour le morceau introductif à son album de rap SURIV) et Phil Thievenaz​ (pour ses trouvailles linguistiques très personnelles qu’il appelle « mind-pâtisseries »).

Voici les 23 contributions :

1. Eugenie Fasola, Le belvédère
– un instantané évocateur, triste comme un nocturne urbain teinté de halos, aperçue de sa lucarne –

2. Alexis Treboit, Je suis
– Sur la Suite « Clair de Lune » de Debussy exécutée par « Frank Piano », le poète enregistre son premier poème slamé –

3. Isabelle Nicol, haïkus
– Pour poursuivre dans la lancée des scènes précédentes, voici neuf nouveaux haïkus et un tanka (5 vers), liés cette fois par quelques proses transitoires –

4. Phil Thievenaz, 3 mind-pâtisseries
– L’auteur s’est fait une spécialité de ces jeux de mots rappelant les ‘Rrose Sélavy’ de Duchamp et Desnos, ou les aphorismes d’Alphonse Allais –

5. Christelle Vertueux, Souvent silencieuse
– Une ode au slam en alexandrins, où la poétesse évoque sa personnalité que la poésie révèle sous un autre jour –

6. Kerim Abbas, Le boss final des ramadans !
– Notre stand-uper poursuit son épopée filmée du confinement en famille, dans cette vidéo tournée trois jours après le début du Ramadan –

7. Marie-Lou Leghima, Coupe de rose
– Un texte chanté, accompagné au piano, marqué par l’opposition entre un imparfait révolu et le présent du souvenir –

8. Tonton Humanis, Libre comme une bulle de savon
– Un poème guilleret, principalement composé de quatrains et de distiques, qui s’envole comme une bulle de savon –

9. Augustin Roncin, Dubaï
– Marqué par un lexique alternant le chaud et le froid, l’organique et l’artificiel, ce poème urbain évoque la miroitante verticalité des buildings de Dubaï –

10. Michèle Marie, J’ai rêvé d’une aube…
– Une prose mélancolique dévoilant les états d’âme d’un être pongé dans un demi-sommeil, où l’écho du monde parvient par éclats, avec pour horizon une nouvelle langue à inventer

11. Stéphane Fall, Du matin jusqu’au soir
– En alexandrins qui se dérégulent sur la fin, une diatribe sur la vie des sociétés occidentales assortie d’une solution aux maux de l’humanité –

12. Lee-Carlo Barret-Durfour, Perte d’amour
– Quatre quatrains pour ce poème d’amour romantique, pétri de références et de jeux de mots –

13. Meri-aime, Il est un paon qui ignorait sa parure
– Une fable sur un paon qui rencontre la beauté en se mirant, tel Narcisse, dans son propre reflet, comme un conte de fée aux paraboles merveilleuses –

14. Anido Mirolo, Un moment de liberté
– Un texte qui avance masqué, jusqu’à ce que l’on en découvre l’objet –

15. Elise Rabia, Femme d’intérieur
– Une écriture inventive et insoumise qui décrit la monotonie des jours de claustration, en se réinventant par des détournements d’expressions –

16. Massine Jade Kelaï, La naissance d’un mec mortel
– Une fable comme une longue histoire drôle, avec des phrases lancinantes dont le leitmotiv rythme le propos –

17. Julie Lafaurie, Voi(E)X
– Un poème ludique et métaphysique qui swingue au piano de Felocydz , avec l’écho d’un viatique –

18. Mélissa Fuentes, La Centrale
– Le portrait détonnant d’un lieu de funeste mémoire, dans une langue poétique et classique scandée par l’alexandrin –

19. Grégoire Pellequer, J’ai fermé les yeux
– Une prose onirique évoquant un banquet de sensations, qui finit comme un conte érotico-fantastique –

20. Elodie Marie, Le poème déconfiné
– Etat des lieux intérieur, après deux mois d’une vie confinée, qui finit par une errance marseillaise –

21. Tsu MC, Je suis un fou volant
– Un poème extrait du tout premier recueil publié par une figure historique du slam en France –

22. Terence Samba, Haïku
– Parce qu’il faut bien terminer par quelque chose de léger –

23. Don Lord, Intro
– En bonus, la seule composition rap de notre sélection, l’intro du 2e projet de Don Lord, « Suriv », qu’il a diffusé le 22 mai sur SoundCloud –

* * *

La prochaine scène du mercredi 17 juin aura-t-elle lieu à La Cantine du 18 ou sur internet ? On ne le sait pas encore, mais elle aura bien lieu… Vous pouvez donc nous envoyer vos poèmes avant le 17 juin.

D’ici là, PRENEZ SOIN DE VOUS et n’oubliez pas, SOYEZ MODERNES !

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